Zusammen sicher in der Schweiz

Ensemble en sécurité en Suisse

Bienvenue !

La Constitution fédérale suisse contient les principales règles de la vie en communauté en Suisse. La Constitution est au-dessus de toutes les autres lois. Aucune autre loi ne peut être contraire à la Constitution.

Toutes les personnes en Suisse ont des droits et des obligations définis par la Constitution fédérale et la loi suisse. Ils sont valables quelles que soient les convictions d’une personne (par exemple politiques, religieuses ou sociales).

Les droits les plus importants sont inscrits dans la Constitution fédérale.

Les règles suivantes s’appliquent

  • Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. La discrimination et le racisme sont interdits.
  • Les femmes et les hommes sont égaux en droits et décident de leur propre vie.
  • Chaque personne est libre d’exprimer son opinion, tant qu’elle n’insulte pas, ne menace pas ou n’incite pas à la violence contre d’autres personnes.
  • Toutes les personnes sont libres de pratiquer leur religion et de vivre leur foi de manière pacifique.

Que faire en cas de violence ?

Toutes les formes de violence sont interdites en Suisse, que ce soit en public ou à la maison, dans la famille. Voici quelques conseils pour vous protéger et obtenir de l’aide.

Les règles suivantes s’appliquent

Les victimes de violence ne sont pas responsables de ce qui leur est arrivé. Seule la personne qui a commis l’acte est responsable.

Demandez de l’aide. En cas d’urgence, appelez le numéro d’urgence 117. Même si l’acte de violence est passé, vous devriez en parler à un centre de consultation et/ou à la police.

Pendant l’acte de violence

Si vous pouvez agir pendant un acte de violence, essayez ce qui suit :

  • En cas d’urgence, même dans le doute, informez la police (appel d’urgence 117).
  • Gardez vos distances avec la personne qui vous menace et restez aimable.
  • Demandez directement aux personnes qui vous entourent de vous aider activement ou attirez l’attention, par exemple « Vous, avec la veste rouge, ­appelez la police. »

Après l’acte de violence

  • Ne modifiez pas la scène du délit : ne détruisez pas de traces.
    • Ne rangez pas et ne nettoyez pas.
    • Ne lavez pas non plus les vêtements que vous avez portés.
  • Demandez à votre médecin de famille ou à l’hôpital de documenter les blessures corporelles le plus rapidement possible (72 heures maximum). La documentation est une preuve importante.
  • Demandez de l’aide. Adressez-vous à un centre de consultation ou à la police (numéro d’urgence 117 ou poste de police de votre choix).
  • Les centres de consultation et la police vous aident gratuitement.
  • Vous pouvez vous adresser à un centre de consultation sans en informer la police.
  • Les personnes en situation irrégulière ont aussi le droit aux consultations.
  • En cas de difficultés liées à la langue, vous avez droit à une traduction.

Chercher de l’aide auprès d’un centre de consultation

Différents centres de consultation vous soutiennent si vous avez été victime de violence (voir dernière page) :

  • Ils vous écoutent,
  • ils vous expliquent vos droits et une éventuelle procédure pénale,
  • ils vous fournissent une aide psychologique et
  • ils vous accompagnent à la police si vous le souhaitez.

Vous pouvez vous adresser à un centre de consultation sans que la police soit informée. Les centres de consultation ne peuvent pas contacter la police sans votre accord.

Chercher de l’aide auprès de la police

Si vous souhaitez informer la police d’un délit (porter plainte), vous pouvez vous adresser personnellement à n’importe quel poste de police en Suisse.

  • La police vous interroge sur l’incident et note ce que vous dites. Selon la situation, cela peut être stressant.
  • Vous avez le droit de vous faire conseiller par un centre de consultation et d’être accompagné-e d’une personne de confiance.
  • S’il s’agit de violence sexuelle, ce que vous dites sera noté si possible par une personne de votre sexe.
  • Si vous avez des preuves, par exemple des photos, des vêtements, etc., vous devriez les emporter et les présenter à la police.
  • En cas de difficultés liées à la langue, vous avez droit à une traduction.

S’il s’agit d’un incident grave, la police enquête même si c’est une autre personne, et non la victime, qui a informé la police. C’est ensuite le ministère public ou le tribunal qui décide de la peine.

Aide et conseils

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